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hyperbole

nf (i-per-bo-l')
  • 1Figure de rhétorique qui consiste à augmenter ou à diminuer excessivement la vérité des choses pour qu'elle produise plus d'impression. Parlons sans hyperbole et sans plaisanterie. [Duclos, Sat. X] Et bientôt vous verrez mille auteurs pointilleux, Pièce à pièce épluchant vos sons et vos paroles, Interdire chez vous l'entrée aux hyperboles. [Boileau, Epîtres] Juvénal, élevé dans les cris de l'école, Poussa jusqu'à l'excès sa mordante hyperbole. [Boileau, L'art poétique] L'hyperbole exprime au delà de la vérité pour ramener l'esprit à la mieux connaître. [La Bruyère, I] Les esprits vifs, pleins de feu, et qu'une vaste imagination emporte hors des règles et de la justesse, ne peuvent s'assouvir de l'hyperbole. [La Bruyère, I] Le cynisme des moeurs doit salir la parole, Et la haine du mal enfante l'hyperbole. [Barbier, Ïambes et poésies]
  • 2 Terme de mathématique. Courbe telle qu'en menant d'un quelconque de ses points des rayons à deux points fixes nommés foyers, la différence de ces rayons est toujours la même ; elle est une des sections coniques, celle qui est engendrée par un plan coupant obliquement un cône droit, de manière à pouvoir couper aussi un second cône semblable au premier et qui lui serait opposé ; elle est formée de deux branches indéfiniment ouvertes et se tournant mutuellement leur convexité. Nicolas Mercator publia en 1668 sa logarithmotechnie, ou il donnait, par une suite ou série infinie, la quadrature de l'hyperbole. [Fontenelle, Newton.]

    Hyperbole équilatère, celle dont les axes sont égaux.

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