implacable
adj. (in-pla-ka-bl')	 
- 1Qui ne peut être apaisé. Il interroge encor, mais en juge implacable . [Corneille, Théodore et Héraclius]Avec toutes ces explications, il ne faut pas s'étonner s'il sut adoucir Luther, jusqu'alors implacable . [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]Maintenant chassée, poursuivie par ses ennemis implacables qui avaient eu l'audace de lui faire son procès . [Bossuet, Oraisons funèbres]Un poignard à la main, l'implacable Athalie Au carnage animait ses barbares soldats . [Racine, Athalie]Et ne connais-tu pas l'implacable Agrippine ? [Racine, Britannicus]Implacable Vénus, suis-je assez confondue ? [Racine, Phèdre]Il fallait s'accommoder d'un maître jaloux, impérieux, implacable sur tout ce qui blessait sa jalousie . [Fénelon, Dialogues des morts]Il passait pour ami fidèle et pour implacable ennemi . [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Sachez que je n'aime point autrement, que je suis jalouse, vindicative, furieuse, implacable . [Voltaire, Écoss. II, 2]Fig. Implacable ennemi des amoureuses lois . [Racine, Phèdre]
- 2Il se dit aussi des choses. Un courroux implacable, un orgueil endurci . [Corneille, Sertorius][Charles 1er] poursuivi à toute outrance par l'implacable malignité de la fortune . [Bossuet, Oraisons funèbres]Il faut bien se résoudre à l'implacable inimitié du parti . [Maintenon, Lettres]Mais veut-il que l'on garde une haine implacable ? [Racine, Esther]La haine et la division de ces grands hommes n'avaient rien d'implacable, d'amer, d'outré, comme chez les Romains des derniers temps de la république . [Rollin, Histoire ancienne]La victoire est chez vous implacable, inhumaine . [Voltaire, L'orphelin de la Chine]Les plus implacables haines n'ont pas souvent des fondements plus importants . [Voltaire, Zadig, ou La destinée]
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