impétrer
vt (in-pé-tré. La syllabe pé prend un accent grave quand la syllabe qui suit est muette : j'impètre, excepté au futur et au conditionnel, j'impétrerai, j'impétrerais)
- 1Obtenir (employé surtout dans le style ascétique).
Sainte Vierge, impétrez-nous la charité, qui est mère de la paix ; qui adoucit, tempère et réconcilie les esprits
. [Bossuet, Sermons]Je le prie de vous impétrer ce bon vin de la nouvelle alliance
. [Bossuet, Lett. abb. 48]Par l'efficace de notre prière, nous pouvons toucher le coeur de Dieu, et impétrer une grâce qui nous touche enfin nous-mêmes et nous ramène à Dieu
. [Bourdaloue, 5e dim. après Pâq. Dominic. t. II, p. 200] - 2 Terme de droit ecclésiastique. Obtenir, en parlant de bénéfices, de charges.
Puisque la troisième partie des bénéfices leur est réservée [aux universités] et qu'elles peuvent les impétrer pendant quatre mois de l'année : janvier, avril, juillet et octobre, qu'on nomme les mois des gradués
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]Terme de droit. Obtenir par une requête.
+
IMPETUEUSEMENT. - HIST. Ajoutez :XVIe s. Lui faisant lier bras et jambes à deux arbres, desquez il avoit fait plier des branches à grand force.... il commanda lascher impetueusement icelles branches....
[Paradin, Chron. de Savoye, p. 338]
- rechercher