indisposer
vt (in-di-spô-zé)
- 1Rendre indisposé, c'est-à-dire un peu malade. Ce qu'il a mangé hier l'a indisposé.
- 2 Fig. Rendre indisposé, c'est-à-dire peu favorable.
Les manières impérieuses qu'ils employaient à l'égard de leurs alliés et de leurs voisins, surtout depuis qu'ils se regardaient comme les maîtres de la Grèce, avaient généralement indisposé les esprits
. [Rollin, Histoire ancienne]Vous les indisposez contre votre tyrannie
. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]Il va par son babil indisposer Céphise
. [Boissy, Babillard, sc. 9] - 3 Fig. S'indisposer, vpron Devenir défavorable. Il s'est indisposé contre moi.
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INDISPOSER.3Ajoutez :
Que chacune s'efforce de retenir ses pensées et ses sentiments en elle-même, sans se les communiquer l'une à l'autre pour s'indisposer. [Bossuet, Sermons]
4Indisposer, mal préparer à une chose.
Ne vous engouez point de certaines conversations de politique ou de joli badinage, qui vous dissipent, qui vous indisposent au recueillement et à l'oraison. [Fénelon, Lett. spirit.]
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