indécence
nf (in-dé-san-s')
- 1Vice de ce qui est contraire à la décence, à l'honnêteté, aux bienséances.
En quelque indécence que l'impiété ou le hasard mette le voile corruptible sous lequel il [le Verbe] se cache
. [Fénelon, t. XVII, p. 304]L'abbé de Polignac s'était brouillé avec la reine de Pologne jusqu'aux éclats et à l'indécence
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]C'était une très grande indécence à un moine de conduire une jeune veuve hors de sa patrie
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]La danse et tous les arts, briguant de vils succès, De leurs jeux effrontés déployant l'indécence, Par des tableaux impurs appellent la licence
. [Legouvé, Épich. et N. I, 1] - 2Action, propos indécent.
Le sexe s'avilissant par des indécences dont les siècles de nos pères auraient rougi
. [Massillon, Carême, Mot. de conv.]Les indécences honteuses des enfants d'Héli qui avaient durant si longtemps profané sa maison [de Dieu]
. [Massillon, Carême, Temples.]Nous avons marqué en détail un remède à chacun de nos maux : la retraite, à certaines dissipations ; la modestie, à certaines indécences
. [Massillon, Carême, Pâques.]Chose obscène. Cette pièce est remplie d'indécences.
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