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infatigable

adj. (in-fa-ti-ga-bl')
  • Qui ne peut être fatigué. Infatigable appui du pouvoir légitime CORN. Tois. d'or, Prol. 5. De leurs vers fatigants lecteurs infatigables. [Molière, Les femmes savantes] Mon fils est infatigable, il lit cinq heures de suite si on veut. [Sévigné, 582] Des hommes.... infatigables à disputer et à écrire, et d'autant plus triomphants en apparence qu'ils sont plus évidemment convaincus. [Bossuet, 1er avert. 1] [Cromwell] également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre. [Bossuet, Oraisons funèbres] Tous deux [le Tellier et son fils Louvois] étaient infatigables dans le travail, simples et austères dans leur vie privée. [Condorcet, Courtanvaux.]

    Il se dit des choses. Vos ordres me seront des lois inviolables, J'aurai pour les remplir des soins in fatigables. [Corneille, La toison d'or] Surtout j'admire en vous ce coeur infatigable Qui semble s'affermir sous le faix qui l'accable. [Racine, Mithridate] Je fais plus, je respecte un zèle infatigable. [Voltaire, Catilina, ou Rome sauvée] Louis voulait une gloire sûre ; mais, en ne voulant pas l'acheter par un travail infatigable, il la perdit. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]

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