infatué, ée
part. passé (in-fa-tu-é, ée) d'infatuer
- On voit tant de gens infatués des folies de l'astrologie judiciaire, Logigue de Port-Royal, p. 4, dans POUGENS.
Il ne vous connaît plus ; et comment vous connaîtrait-il, puisque, infatué de sa nouvelle grandeur, il ne se connaît plus lui-même ?
[Bourdaloue, Pensées, t. II, p. 304]Être infatué de soi, et s'être fortement persuadé qu'on a beaucoup d'esprit, est un accident qui n'arrive guère qu'à celui qui n'en a point, ou qui en a peu
. [La Bruyère, V]Je ne suis pas assez infatué d'un grand nom, pour croire que tous les égards lui soient dus ?
[Marivaux, Le paysan parvenu]
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