insérer
vt (in-sé-ré. La syllabe sé prend un accent grave quand la syllabe qui suit est muette : il insère, excepté au futur et au conditionnel : j'insérerai, j'insérerais)
- 1Mettre dans. Insérer une greffe sous l'écorce.
Que Mme de Montaigu verrait [à Constantinople] inoculer de petits enfants sur le pas des portes... ces enfants se jouer avec le venin salutaire [le virus variolique] que ces femmes leur inséraient, et n'en être pas plus malades que l'on n'est à cet âge d'une dartre passagère
. [Voltaire, Mél. litt. Fragm. sur l'hist. art. XXIII]Par extension, introduire dans un texte, dans un registre, etc. Il inséra une clause dans le testament. Insérer une annonce, un article dans un journal.
On dira qu'il [Esdras] y aura pu insérer [dans les livres saints] les miracles et les prédictions qui les font passer pour divins
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]L'Académie française vient d'arrêter d'une voix unanime que la lettre dont Votre Majesté m'a honoré serait insérée dans ses registres
. [D'alembert, Lett. roi de Prusse, 12 août 1770] - 2S'insérer, vpron Être inséré, et, particulièrement, dans le langage de l'histoire naturelle et de l'anatomie, être attaché à, sur.
Le casoar a une vésicule de fiel ; et son canal, qui se croise avec le canal hépatique, va s'insérer plus haut que celui-ci dans le duodenum
. [Buffon, Oiseaux]
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