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invocation

nf (in-vo-ka-sion ; en vers, de cinq syllabes)
  • 1Action d'invoquer. L'invocation du Saint-Esprit. Ceux qui guérissent par l'invocation du diable ne font pas un miracle, car cela n'excède pas la force naturelle du diable. [Pascal, Miracles, 2, édit. FAUGÈRE.] Le concile [de Trente], qui, voulant prescrire aux évêques comme ils doivent parler de l'invocation des saints, les oblige d'enseigner que les saints qui règnent avec Jésus-Christ, offrent à Dieu leurs prières pour les hommes. [Bossuet, Expos. de la doctr. cath. 4] Hélas ! est-il une invocation à la pitié céleste qui ne convienne pas également à tous les hommes ? [Staël, Corinne, ou l'Italie]

    Cette église, cette chapelle est consacrée sous l'invocation, est sous l'invocation de la sainte Vierge, est dédiée à la sainte Vierge.

    Terme de diplomatique. Formule par laquelle le copiste ou les témoins d'une charte ou d'un diplôme demandent à Dieu sa bénédiction sur l'acte.

  • 2Particulièrement, chez les poëtes, prière adressée à une Muse, à un génie, à quelque divinité pour lui demander son secours. L'lliade commence par une invocation à la Muse.
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