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léguer

vt (lé-ghé. La syllabe lé prend un accent grave, quand la syllabe qui suit est muette : je lègue, excepté au futur et au conditionnel : je léguerai, je léguerais. Je léguais, nous léguions, vous léguiez ; que je lègue, que nous léguions, que vous léguiez)
  • 1Donner par testament ou par un autre acte de dernière volonté. Quoi ! moi j'aurais légué sans aucune raison Quinze cents francs de rente à ce maître fripon ! [Regnard, Le légataire universel] Elle [Ninon] me légua deux mille francs pour acheter des livres ; sa mort suivit de près ma visite et son testament. [Voltaire, Mél. litt. sur Mlle de l'Enclos.]

    Absolument. Telle est la manie de léguer à l'Église, qu'au Pérou tous les biens-fonds appartiennent au sacerdoce ou lui doivent des redevances. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

  • 2 Fig. Transmettre. Le dernier siècle a légué au nôtre plusieurs découvertes précieuses. Je léguerai la France à ma race durable. [Lemerc. Frédég. et Brun. I, 1]

    Charger, après soi, de faire une chose. Je vous lègue à défendre et ma cause et ma gloire. [D'avrigny, Jeanne d'Arc, V, 2]

  • 3Se léguer, vpron Être légué. Des haines héréditaires qui se lèguent de père en fils.
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