lamenter
(la-man-té)
- 1 vt Plaindre par lamentations.
Le chantre désolé lamentant son malheur
. [Boileau, Le lutrin]Pendant que tout le reste de la Syrie pleurait et lamentait la perte de l'armée, où il y avait peu de familles qui n'eussent quelque proche parent
. [Rollin, Histoire ancienne]Lamenter ses douleurs
. [Ducis, Oscar]Prononcer comme en lamentation.
Lamentant tristement une chanson bachique
. [Boileau, Satires] - 2 vi Vous avez beau pleurer et lamenter.
Rien n'est plus ennuyeux que d'entendre lamenter un enfant
. [Rousseau, Nouv. Hél. dans GIRAULT-DUVIVIER] - 3Se lamenter, vpron Pousser des lamentations. Ces femmes se sont lamentées tout le jour.
La nuit était noire, on la passa à se lamenter
. [Voltaire, Blanc et noir.]Par exagération. Se plaindre beaucoup.
Vous vous lamentez, dans votre lettre du 20 septembre, de n'être point brigadier des armées du roi, tandis que vous l'êtes
. [Voltaire, Correspondance]Vous êtes bien bon de vous lamenter pour des hommes qui vous verraient brûler en riant
. [D'alembert, Lett. à Voltaire, 12 mai 1767]
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