lanternerie
nf (lan-tèr-ne-rie)
- 1Perte de temps à des riens, irrésolution. Il a manqué son affaire à force de lanternerie.
- 2 Par extension, prolongation, retard.
Cela nous impatiente et nous donne la goutte ; cette goutte n'est point considérable ni fort douloureuse ; mais c'est une lanternerie et une faiblesse qui empêche d'aller à Versailles, comme si elle était plus considérable
. [Sévigné, 22 déc. 1688]Mon pauvre fils a une petite lanternerie d'émotion [retard pour un dérangement de ventre], comme j'en eus cet hiver, qui l'a empêché d'aller aux états ; il prend de ma même tisane des capucins
. [Sévigné, 12 août 1685] - 3Propos futile, fadaise.
Le moyen qu'ils [le devoir et la raison] vous laissent le temps de lire de telles lanterneries
. [Sévigné, 24]Vous voyez bien par ces lanterneries qu'il n'y a point aujourd'hui de nouvelles
. [Sévigné, 49]Chose de nulle importance, futilité.
Je voudrais que, sans rebattre les lanterneries du passé, cela [une réconciliation] se fît de galant homme, avec cette grâce que vous avez quand il vous plaît
. [Sévigné, à Bussy, 23 août 1678]
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