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logé, ée

part. passé (lo-jé, jée) de loger
  • 1Qui occupe une habitation, un appartement. Logé au rez-de-chaussée, au premier étage.

    Par extension. Dieu était logé trop haut pour nous. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]

    Être logé, avoir un logement. Il est commodément logé. Il est logé fort à l'étroit.

    Être logé aux quatre vents, habiter une maison mal fermée.

    Fig. et familièrement. Il en est logé là, c'est-à-dire, voilà les idées bornées qui l'occupent, ou bien voilà l'état fâcheux où un changement de fortune l'a jeté. Je veux.... vous assurer que j'en suis toujours logée là : c'est de croire qu'il n'y a point de mérite comme le vôtre. [Sévigné, à Mme de Guitaut, 1er janv. 1694]

    Nous en sommes logés là, et, ironiquement, nous voilà bien logés, se dit pour exprimer qu'on est arrêté par des obstacles imprévus dans quelque affaire. Si, par ce qu'il a déjà vu, il a de la peine à se douter de ce qu'il verra, peut-être que j'en suis logé là aussi bien que lui. [Scarron, Le Roman comique] Un campagnard fort riche et de bonne famille Est si sot que d'Anselme il épouse la fille ; Le voilà bien logé ! [Corneille Th. Comtesse d'Orgueil, IV, 6] Je souhaite, mon cher ange, que vous n'en soyez jamais logé là. [Voltaire, Correspondance]

    Fig. Être logé à la même enseigne, voir ENSEIGNE, n° 4.

  • 2Placé en quelque lieu. Le volant logé dans un arbre.

    Fig. De folles idées logées dans sa tête.

  • 3Se dit aussi d'une troupe militaire qui occupe un poste. Et l'armée ennemie à nos portes logée. [Mairet, Sophonisbe]

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LOGÉ, ÉE. Ajoutez :
4Qui est en fût, en caisse, en parlant d'une marchandise. Vous avez décidé que la distinction entre l'absinthe logée dans les futailles et l'absinthe logée dans les bouteilles disparaîtrait. [Journal officiel] L'huile de colza non logée. ib. 25 sept. 1871, p. 3675, 2e col.]
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