mal-appris, ise
adj. (ma-la-prî, pri-z')
- 1Au propre (acception vieillie), qui n'a pas reçu une éducation suffisante.
Et la honte que j'ai d'être si mal-appris
. [Régnier, Satires]Les enfants, indociles ou mal-appris, n'en voulaient plus croire leurs grands pères décrépits
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle] - 2 Fig. Mal élevé, grossier, impertinent.
Substantivement. Un mal-appris, une mal-apprise.
+
- HIST. XVe s. L'un y a pris, Comme mal-apris, Venin dont mourir lui convient
. Blason des faulces amours, f° 20, verso]
XVIe s. En appelant les honnestes [femmes] qui n'aiment que leurs maris, sottes, mal-apprises et sans grace quelconque
. [Amyot, Plut. Oeuv. inéd. t. XV, p. 275]
- rechercher