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médisant, ante

adj. (mé-di-zan, zan-t')
  • 1Qui médit. Personne, langue médisante. On est d'ordinaire plus médisant par vanité que par malice. [La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales] [Célimène] De qui l'humeur coquette et l'esprit médisant Semblent si fort donner dans les moeurs d'à présent. [Molière, Le misanthrope] Et vos ris complaisants Tirent de son esprit tous ces traits médisants. [Molière, Le bourgeois gentilhomme] De cette prude à l'humeur noire, Au froid caquet, aux yeux bigots, Et de médisante mémoire. [Gresset, Ombr.]
  • 2 nm et f Un médisant, une médisante. Veux-tu qu'un médisant, pour comble à sa misère, L'accuse d'y souffrir l'assassin de son père ? [Corneille, Le Cid] L'esprit de sagesse est plein de bonté, et il ne laissera pas impunies les lèvres du médisant. [Sacy, Bible, Sagesse, I, 6] En comparant la langue du médisant avec la langue du serpent. [Bourdaloue, Exh. sur les faux témoign. rendus contre J. C. t. II, p. 36] Si elle mit une garde de prudence sur ses lèvres pour les fermer à la médisance, elle mit aussi, selon le conseil du Sage, une haie d'épines autour de ses oreilles pour arrêter et pour piquer les médisants. [Fléchier, Oraisons funèbres] ....Mais tout n'irait que mieux, Quand de ces médisants [les poëtes satiriques] l'engeance tout entière Irait la tête en bas rimer dans la rivière. [Boileau, Satires] Elle ne se contentait pas de les nommer ; la médisante en faisait de jolis portraits. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane]
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