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patine

nf (pa-ti-n')
  • Carbonate vert de bronze, qui se forme sur les statues et les médailles de bronze de l'antiquité et qui leur sert en quelque sorte de vernis, altérant les surfaces et produisant un épaississement. Il se forme sur l'airain ou bronze une espèce de rouille verdâtre, c'est, à la vérité, du vert-de-gris, mais qui, s'étant formé très lentement, et se trouvant mêlé d'une portion d'étain, produit cet enduit que l'on appelle patine, sur les statues et médailles antiques. [Buffon, Minéralogie] Le zinc, il est vrai, peut se bronzer et recevoir la patine verte ou brune ; mais insensiblement cette patine, qui ne fait pas corps avec le métal, s'use aux endroits saillants. [Ch. Garnier, Monit. univ. du 12 nov. 1867, p. 1402, 4e col.]

    Fig. La patine du temps, la teinte que le temps donne aux tableaux, aux statues, le neuf ayant un éclat dur et peu harmonieux à l'oeil.

    Terme de beaux-arts. Se dit, par extension, de concrétions terreuses qui se forment à la surface des marbres antiques.

    Se dit aussi de l'espèce de crasse dont se chargent les vieux tableaux.

    Fig. Le quai de la Mergellina, où les lazzaroni demi-nus se cuisent et donnent à leur peau une patine de bronze. [Th. Gautier, Avatar, I]

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