pelé, ée [1]
part. passé (pe-lé, lée) de peler 1
- 1Dégarni de poil.
Et rendit.... Tant de galants pelés
. [Régnier, Satires]Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé
. [La Fontaine, Fables]Un habit de velours cramoisi tout pelé
. [Lesage, Le diable boiteux]Et tandis qu'un troupeau zélé De pèlerins, au front pelé
. [Voltaire, Poèmes et épîtres]Tête pelée, tête chauve.
Ce haut rang n'admet pas un poëte pelé
. [Boileau, Chapel. décoiffé, 2]Substantivement. Un pelé, celui qui n'a plus de poils, de cheveux.
C'est un vieux pelé qui porte un méchant manteau tout rompu et rapetassé
. [D'ablanc. Lucien, Dial. Diogène et Pollux.]Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal
. [La Fontaine, Fables]Populairement. Il y avait quatre pelés et un tondu, il n'y avait que peu de personnes, et des gens peu considérés.
- 2 Fig. Il se dit de sommets, de coteaux dépourvus d'arbres et de verdure.
Il est ridicule de croire que Romulus ait célébré des jeux dans un misérable hameau, entre trois montagnes pelées
. [Voltaire, Philos. déf. mil. Bolingbr. 1]
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