permanent, ente
adj. (pèr-ma-nan, nan-t')
- 1Qui dure sans changer.
Vois-tu, passant, couler cette onde, Et s'écouler incontinent ? Ainsi fait la gloire du monde, Et rien que Dieu n'est permanent
. [Malherbe, VI, 23]L'homme n'a point ici de cité permanente
. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ]L'homme sage est permanent comme le soleil ; le fou change comme la lune
. [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]Le bonheur est un état permanent, et il diffère ainsi du plaisir, qui n'est qu'un état passager
. [Bonnet, Oeuvr. mêl. t. XVIII, p. 183, dans POUGENS]On voit par là combien il [Richelieu] savait soumettre l'insolence de ses passions passagères à l'intérêt permanent de sa politique
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] - 2Qui est à demeure. Fortification permanente, par opposition à fortification passagère, fortification qui a pour objet de renforcer des positions qu'un État a un intérêt majeur et permanent à garder.
Qui est constamment en fonctions, en organisation. Assemblées permanentes. Armée permanente.
- 3 Terme de chimie. Se dit d'un gaz qui conserve l'état aériforme à toutes les températures et sous toutes les pressions.
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