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- REM. M. Eugène Rambert, poëte de la Suisse contemporaine, a suivi Victor Hugo et a fait phalène masculin : Des papillons nés dans la plaine Le plus léger fut un phalène, à l'oeil de feu (Poésies, 1874, p. 180). Puis, prenant l'offensive, il me reproche de ne pas accepter le masculin : Victor Hugo dit le phalène, Musset aussi : Et c'est l'instinct de l'âme humaine Qui parle ainsi. Au papillon qui se présente En épouseur, Voit-on la rose complaisante Dire : ma soeur ! (ib. p. 188) ? - Je laisse les poëtes s'arranger avec le genre de phalène. Un lexicographe ne peut que constater l'usage, auquel Mme Ackermann a été fidèle : Si par un soir d'été la phalène imprudente Voit dans l'obscurité luire une lampe ardente, Poésies philosoph. p. 44.