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piéter

vi (pié-té. La syllabe pié prend un accent grave quand la syllabe qui suit est muette : je piète, excepté au futur et au conditionnel : je piéterai)
  • 1 Terme de jeu de boule et de quilles. Tenir le pied à l'endroit marqué.
  • 2 Terme de chasse. Se dit en parlant d'une perdrix ou d'une caille, lorsqu'elle avance quelques pas sous l'arrêt du chien. Lorsqu'on croit la trouver [la bécasse] où elle s'est abattue, elle a déjà piété et fui à une grande distance. [Buffon, Oiseaux]
  • 3 vt Fig. et familièrement. Disposer à la résistance (peu usité). On avait piété cet homme contre ses meilleurs amis.
  • 4 Terme de teinturier. Donner une teinte de bleu aux étoffes qu'on veut teindre en noir.
  • 5 Terme de marine. Exécuter l'opération du piétage.
  • 6Se piéter, vpron Se roidir sur ses pieds. On se moque d'un nain qui se piète pour se grandir. [Grimm, Corresp. t. III, p. 361]

    Fig. Se roidir, faire effort. Linant s'était piété pour les combattre. [Mme D'épinay, Mém. t. I, p. 371, dans POUGENS]

+

PIÉTER.
6Ajoutez :

Se piéter, se fixer, s'assurer sur ses pieds. Quand l'actrice, comme une statue qui se piète sur son socle, a redressé sa haute taille... [Th. Gautier, Journ. offic. Feuilleton, 25 juill. 1870]

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