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poudré, ée

part. passé (pou-dré, drée) de poudrer
  • 1Couvert de poudre à mettre sur la tête. Vos cheveux frisés naturellement avec le fer, poudrés naturellement avec une livre de poudre, du rouge naturel ! cela est plaisant ; mais vous étiez belle comme un ange. [Sévigné, 127] Saint Ambroise, qui blâme les femmes qui se poudrent les sourcils, aurait-il approuvé les perruques poudrées [des ecclésiastiques]. [J. B. Thiers, Histoire des perruques, XXI, 6] Il n'appartient qu'aux têtes bien poudrées et bien frisées de juger le Temple de Gnide. [Montesquieu, dans FRÉRON, Année litt. 1761, t. II, p. 329] Car notre homme est parti sans m'avoir écouté, Et n'étant seulement poudré que d'un côté. [Boissy, Impatient, III, 2]

    Poudré à blanc, extrêmement poudré.

  • 2 Terme de botanique. Qui paraît comme couvert de givre ou de gelée blanche.

    Terme de zoologie. Qui est comme glacé de blanc. Plumage, pelage, corps poudré.

    nm Guenon blanc-nez.

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