prohibition
nf (pro-i-bi-sion ; en vers, de cinq syllabes)
- 1Défense, interdiction. Prohibition du port d'armes.
Il [Pythagore] leur enjoignait [à ses disciples] de ne porter jamais la figure des dieux gravée sur des anneaux, ce qu'on a toujours pris pour une prohibition de révéler ce qu'il leur avait enseigné de la nature divine
. [La Mothe le Vayer, Vertu des païens, II, Pythagore.]J'envoyai aux galères de bonnes familles, pour s'être amusées à l'astrologie judiciaire après ma prohibition
. [J. Bruslé, Lucien en belle humeur, t. I, p. 210, dans POUGENS]Toute prohibition d'aliéner faite avec cause et en faveur de quelqu'un emporte fidéicommis
. [Patru, Plaid. XII, dans RICHELET] - 2Défense de faire entrer dans un pays une marchandise étrangère.
Ce commerce n'entraîne pas une permission pour les colonies, qui restent en état de prohibition
. [Montesquieu, L'esprit des lois]C'est dans l'espérance d'acheter à bon marché et de vendre cher qu'on a imaginé ces prohibitions ; les nations ont voulu se nuire mutuellement, et elles se sont nui chacune à elles-mêmes
. [Condillac, Comm. gouv. I, 21]
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