promenade
nf (pro-me-na-d')
- 1Action de se promener. Faire une promenade.
Je m'en vais vous écrire les aventures de ma promenade d'hier
. [Guez de Balzac, Correspondance]Un auteur qui, pressé d'un besoin importun, Le soir entend crier ses entrailles à jeun, Goûte peu d'Hélicon les douces promenades
. [Boileau, L'art poétique]L'ayant prié qu'ils pussent faire un tour de promenade ensemble
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Il [Platon] regardait la promenade comme plus utile à la santé que les exercices violents du gymnase
. [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]Familièrement. Ce n'est qu'une promenade, il n'y a pas loin. De Paris à Versailles, ce n'est qu'une promenade.
La promenade est belle aujourd'hui, le temps est favorable pour se promener aujourd'hui.
- 2Promenade militaire, marche de quelques heures qu'on fait faire à un régiment, autour du lieu de sa résidence, afin d'exercer les soldats.
Fig. Cette expédition ne fut qu'une promenade.
- 3Il s'est dit d'un homme qu'on faisait passer par les verges.
Il se détermina à passer par la baguette, il essuya deux promenades
. [Voltaire, Candide, ou L'optimiste] - 4Lieu où l'on se promène. Une promenade plantée de beaux arbres.
Vous avez eu raison, Cléonte, de préférer aujourd'hui la promenade des Tuileries à tout autre plaisir
. [Scudéry, Les conversations morales, ou la Morale du monde]Cette ville [Paris] lui devait [à Marie de Médicis] le palais du Luxembourg, ces aqueducs dignes de Rome [Arcueil], et la promenade publique qui porte encore le nom de la reine [Cours la Reine]
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII]
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