proportionné, ée
part. passé (pro-por-sio-né, née) de proportionner
- 1Qui est en proportion avec.
Il est bien croyable qu'un Dieu qui aime infiniment, en donne des preuves proportionnées à l'infinité de son amour
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Ordinairement les hommes ont une fortune proportionnée, non à leurs vastes et insatiables désirs, mais à leur médiocre mérite ; M. Boerhaave en a eu une proportionnée à son grand mérite, et non à ses désirs très modérés
. [Fontenelle, Boerhaave.]Tout est proportionné : les lois de l'optique, qui vous font voir dans l'eau l'objet où il n'est pas....
[Voltaire, Dictionnaire philosophique]Quand M. Beccaria fut applaudi pour avoir démontré que les peines doivent être proportionnées aux délits
. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]Un corps, une figure bien proportionnée, un corps, une figure dont toutes les parties ont entre elles le rapport convenable.
Les anciens avaient vu que les hommes d'une taille et d'un embonpoint médiocre, avec des membres bien proportionnés, un visage riant et fleuri....
[Cabanis, Instit. Mém. scienc. mor. et pol. t. I, p. 68]On dit de même : Un cheval bien proportionné ; des membres bien proportionnés.
- 2 Terme de marine. Un mât est dit proportionné, quand sa longueur, ainsi qu'on l'exprimait dans les anciennes mesures, a un nombre de pieds triple de celui des palmes de son diamètre.
nm Le proportionné se dit du point où se mesure le diamètre d'un mât, et qui est celui de la plus forte grosseur de ce mât.
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