proroger
vt (pro-ro-jé. Le g prend un e devant a et o : prorogeant, prorogeons)
- 1Prolonger le temps pris ou donne pour une chose. Proroger un terme.
Ceux qui avaient une fois obtenu le département d'une province restaient souvent dans cette province durant plusieurs années, non qu'on leur prorogeât ce département, mais parce qu'on ne leur envoyait point de successeur
. [Bouchaud, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. V, p, 372] - 2 Terme de législation politique. Prononcer la prorogation d'une assemblée.
Qu'il n'y avait plus de parlement, parce qu'il avait été prorogé plus d'un an contre les lois
. [Pellisson, Lettres historiques]Un gouverneur y convoque [dans les colonies anglaises], y proroge, y termine les assemblées
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]Remettre à un autre jour. Proroger la séance.
- 3Se proroger, vpron Prononcer sa propre prorogation.
S'il [le corps législatif] avait droit de se proroger lui-même, il pourrait arriver qu'il ne se prorogerait jamais
. [Montesquieu, L'esprit des lois]
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