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prudent, ente

adj. (pru-dan, dan-t')
  • 1Qui a de la prudence. C'était la femme prudente qui est donnée proprement par le Seigneur. [Bossuet, Oraisons funèbres] Plus prudent dans les affaires du siècle que le ministre de la pénitence, qui souvent ne les connaît pas. [Massillon, Carême, Confess.] Une femme prudente est la source des biens. [Destouches, Diss. v, sc. dern.] Maman, bonne, humaine.... heureuse comme le sont presque toujours les personnes prudentes. [Diderot, Lettres à Sophie Voland]

    Substantivement. Ce sont de tels sages et de tels prudents à qui Jésus-Christ déclare que les secrets de son royaume sont cachés. [Bossuet, Comédie, 9]

  • 2Conforme à la prudence, en parlant des choses. Conduite prudente. J'imite de Conrart le silence prudent. [Boileau, Epîtres] Et vos soins trop prudents Les ont tous écartés [mes amis] ou séduits dès longtemps. [Racine, Britannicus]

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- REM. Régnier a dit prudent à : Et prudent au danger, Que je me garderais de croire de léger, Élég. III. Très bon emploi et digne d'être imité.

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