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préambule

nm (pré-an-bu-l')
  • 1Ce qui s'écrit ou ce qui se dit avant de commencer quelque chose, et qui en est comme l'introduction, pour préparer le lecteur ou l'auditeur à ce qui doit suivre. La coutume, en faisant un livre, c'est de commencer par un petit préambule ; en voilà un. [Marivaux, Le paysan parvenu] Je ne sais où peut tendre un si long préambule. [Voltaire, Indiscr. I, 1]

    Préambule d'une loi, d'un édit, d'une ordonnance, la partie préliminaire dans laquelle le législateur expose l'objet du nouveau règlement. Les préambules des édits de Louis XIV furent plus insupportables au peuple que les édits mêmes. [Montesquieu, Pensées diverses.] C'est pour cela que Platon regarde comme une précaution très importante de mettre toujours à la tête des édits un préambule raisonné qui en montre la justice et l'utilité. [Rousseau, Écon. polit.]

    En théologie catholique, préambules de la foi, les divers points qui précèdent la démonstration même de la vérité de la religion.

  • 2 Fig. Il se dit quelquefois de toute espèce de préliminaire. L'acte de protestation de nullité qu'en avait fait M. Arnauld [d'une censure de la Sorbonne], dès avant qu'elle fût conclue, serait un mauvais préambule pour la faire recevoir favorablement. [Pascal, Les provinciales]

    Discours qui ne va point au fait. Pour voir à quelle fin tendait son préambule. [Régnier, Satires] Il assembla la gent Rutule, Et leur fit un beau préambule. [Scarron, Virgile travesti]

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