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puisque

conj. (pui-sk')
  • qui marque la cause, le motif. Puisqu'on plaide et qu'on meurt et qu'on devient malade, Il faut des médecins, il faut des avocats. [La Fontaine, Fables] Pourquoi m'en donneriez-vous la peine, puisque vous voilà ? [Marivaux, Le legs] Tout vous est pardonné, puisque je vois vos pleurs. [Voltaire, Alzire, ou Les américains]

    Quelquefois on sépare puis de que. Puis donc que vous trouvez la mienne [faute] inexcusable. [Corneille, Médée] Puis donc qu'on nous permet de prendre Haleine, et que l'on nous défend de nous étendre. [Racine, Les plaideurs]

REMARQUE

L'e de puisque ne s'élide que lorsqu'il est suivi de il, ils, elle, elles, on, un, une, ou d'un mot avec lequel cette conjonction est immédiatement liée : Puisqu'ainsi est, puisqu'il le veut. Mais on écrira sans apostrophe : Puisque aider les malheureux est un devoir.

SYNONYME

CAR, PUISQUE. Car marque qu'on va donner la raison d'une proposition principale. Puisque marque qu'on va rappeler cette raison déjà connue explicitement ou implicitement. Jamais on ne mettrait puisque en tête d'une raison nouvelle. Je vais me coucher, car je me sens malade (je vous apprends ma maladie). Je vais me coucher, puisque je me sens malade (je vous rappelle ma maladie que vous savez déjà).

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