Voir les citations avec "questionner"

questionner

vt (kè-stio-né ; en vers, de quatre syllabes)
  • 1Adresser des questions. Napoléon, en revoyant cette route connue [celle par laquelle il était allé à Moscou], se rassurait, quand, vers le soir, un chasseur russe prisonnier lui fut envoyé par Davoust ; d'abord il le questionna négligemment ; mais le hasard voulut que ce Moscovite eût quelque idée des routes, des noms, des distances. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Par extension. La plupart de ces messieurs [les voleurs] sont encore dans l'usage de serrer les pouces, de brûler les pieds, et de questionner par d'autres tourments ceux qui refusent de leur dire où ils ont mis leur argent. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]

    Fig. Je suis si bien aujourd'hui, que je prendrai le parti qu'ils me conseillent, qui est de mépriser ma jambe, et de ne la point questionner à tout moment. [Sévigné, 1er juill. 1685]

  • 2 vi Faire des questions. Le bon ton du supérieur est de questionner souvent ; le bon ton de l'inférieur est de ne questionner jamais, ou le plus rarement possible. [Marmontel, Oeuv. t. X, p. 258]

    En mauvaise part. Faire des questions importunes. Il ne fait que questionner.

  • 3Se questionner, vpron Se faire réciproquement des questions.

SYNONYME

QUESTIONNER, INTERROGER. Questionner se dit surtout quand on veut obtenir des renseignements : un espion questionne les gens ; un général questionne un prisonnier pour savoir ce que fait l'ennemi. Interroger se dit surtout quand les réponses qu'on peut obtenir sont un moyen d'apprécier celui qui les fait : un juge interroge un accusé ; un professeur interroge un élève.

  • rechercher