quiétude
nf (kui-ié-tu-d' ; l'Académie, ne disant rien, paraît indiquer que l'on doit prononcer ki-ietu-d' ; mais l'usage le plus général est pour kui-iétu-d')
- 1Tranquillité mêlée de douceur.
Mais qui pourrait dire quelle fut en cette rencontre la quiétude ou la modestie de notre héros ?
[Patru, dans BOUHOURS]La consolation D'avoir fait de ses biens la distribution Répand au fond du coeur un repos sympathique, Certaine quiétude et douce et balsamique
. [Regnard, Le légataire universel]Vos bontés ajoutent infiniment à la quiétude de ma douce retraite
. [Voltaire, Correspondance]En mauvaise part.
Nos corrections et nos instructions portent tout jours le caractère mou et paisible de l'insensibilité et de la quiétude de notre âme
. [Massillon, Conférences, Zèle contre les vices]On arrive à cet état d'indifférence, à cette quiétude indolente dont on aurait rougi quelques années auparavant
. [Buffon, Nature des anim.] - 2Particulièrement, dans le langage mystique, tranquillité, repos.
Oraison de quiétude Qu'est-ce qu'un quiétiste ? c'est une âme abandonnée à d'étranges déréglements sous le manteau de l'oraison de quiétude
. [J. Bruslé, Lucien en belle humeur, t. I, p. 285, dans POUGENS]
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