révolté, ée
part. passé (ré-vol-té, tée) de révolter
- 1Qui est mis en révolte. Un pays révolté par un chef ambitieux.
La piété affaiblie dans vos frères par vos exemples ; leur docilité révoltée par vos murmures
. [Massillon, Carême. Voc.]Qui est en révolte. Une province révoltée.
Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté
. [Racine, Phèdre]Ils étaient révoltés contre l'insolente autorité du ministre
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Substantivement. Réduire les révoltés.
- 2Choqué, indigné, soulevé.
Elle [Mme de Vins] m'a écrit une lettre fort vive et fort jolie ....elle est jalouse de ce que j'écris à d'autres.... je n'ai jamais vu un fagot d'épines si révolté
. [Sévigné, 3 nov. 1675]L'Académie en corps a beau le censurer [le Cid], Le public révolté s'obstine à l'admirer
. [Boileau, Satires]Révolté de voir un homme plus jeune que moi vouloir à toute force me gouverner comme un enfant
. [Rousseau, Les confessions]Comme il [Las Cases] était plus homme que prêtre, il fut plus révolté des barbaries qu'on exerçait contre eux [les Américains] que de leurs folles superstitions
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
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