rabougri, ie
part. passé (ra-bou-gri, grie) de rabougrir
- 1En parlant des végétaux, mal venu et chétif.
En l'année 1651, M. Naudé fit consulter cette compagnie [l'Académie française] sur le mot rabougri, qui signifie proprement une plante qui n'est pas venue à sa perfection et à sa juste grandeur, auquel sens on lit, dans les anciennes ordonnances, des arbres rabougris
. [Pellisson, Histoire de l'Académie française]Il [un curieux] triomphe s'il a dans son jardin un arbre rabougri venu d'Amérique
. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] - 2En parlant des personnes, mal conformé, débile, de petite taille.
Je sais que Lanoue [un acteur] a l'air d'un fils rabougri de Baubourg [autre comédien qui était fort laid] ; mais aussi il joue, à mon sens, d'une manière plus vraie que Dufresne
. [Voltaire, Correspondance] - 3 Terme de marine. Rapetissé, mal formé, en parlant de la construction du navire, de sa mâture, etc.
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