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rafale

nf (ra-fa-l')
  • Terme de marine. Coup de vent de terre, à l'approche des montagnes, des côtes élevées. Une raffale subite du midi nous chassa vers l'île de Rhodes. [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem]

    Il se dit aussi, sur terre, de coups de vent violents, imprévus et de peu de durée. Ces calmes étaient suivis de rafales d'une violence inexprimable ; c'étaient des coups redoublés qui ressemblaient à des décharges d'artillerie. [Saussure, Voir Alpes, t. VII, p. 364, dans POUGENS] Vole au désert plus prompt que la rafale. [Millev. Phénix.] Les vents lourds de l'hiver, qui soufflaient par rafales. [Lamartine, Jocelyn]

    Fig. Dans l'argot maritime, pénurie.

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RAFALE. - ÉTYM. Ajoutez : M. J. Storm, Romania, avril 1876, p. 182, n'acceptant pas affaler pour origine, dit qu'on ne saurait séparer rafale de l'esp. ráfaga, coup de vent, et que déjà Honnorat a indiqué cette étymologie. Mais le changement de ráfaga en rafale paraît bien difficile, ou du moins dépourvu de tout intermédiaire. Le portugais dit rafalo, au masculin, mais ce semble le mot français. Raflais, qui s'est dit d'après Richelet, conduirait au verbe rafler : un coup de vent qui rafle, qui emporte. Le passage de raflais à rafale serait moins difficile que celui de ráfaga.

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