rapine
nf (ra-pi-n')	 
- 1Action de ravir quelque chose par violence. Des brigands réunis que la rapine assemble . [Voltaire, Octave et le jeune Pompée, ou Le triumvirat]De voleurs déterminés, ils [les chats] deviennent seulement, lorsqu'ils sont bien élevés, souples et flatteurs comme les fripons ; ils ont la même adresse, la même subtilité, le même goût pour faire le mal, le même penchant à la petite rapine . [Buffon, Quadrupèdes]Ce qui est ravi. Des guerriers très grossiers vivant de rapine . [Voltaire, Lois de Minos, notes.]
- 2Volerie, larcin, concussion. Les rapines des impies seront leur ruine, parce qu'ils n'ont pas voulu agir selon la justice . [Sacy, Bible, Prov. de Salom. 21, 7]Les Germains, comme eux [Romains], deviendront Gens de rapine et d'avarice . [La Fontaine, Fables]La rapine et l'orgueil sont les lois de la terre . [Voltaire, Agathocle, III, 2]Aristophane peignait fortement l'insolence et les rapines de ce Cléon qu'il haïssait, et qui était à la tête de la république . [Barthélemy, L'atlas du Voyage du jeune Anacharsis]
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