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recrépir

vt (re-kré-pir)
  • 1Crépir de nouveau. Recrépir une muraille.

    Fig. [Vous dites à chaque génération] : Recrépis le vieux mur écroulé sur ta race. [Lamartine, Harmonies poétiques et religieuses]

  • 2 Par extension. Recrépir un visage, en cacher les rides à l'aide du fard. Une pommade du Pérou qui rend le teint uni comme un miroir, et recrépit les trous de la petite vérole. [Dancourt, l'Opér. Barry, prol. SC. 4]
  • 3 Fig. Donner à un ouvrage de littérature un remaniement qui en masque quelques défauts comme fait le recrépissage d'un mur. Ce qu'il y a de plaisant, c'est qu'en recrépissant ce vieux genre subalterne [Arlequin et Scaramouche], l'auteur prétend avoir ressuscité le bon comique de Molière. [Laharpe, Correspond. t. III, p. 189] Lemierre.... a voulu recrépir un Térée qui était tombé. [Laharpe, ib. t. V, p. 351]

    Recrépir une vieille histoire, un conte, les rajeunir, leur donner une forme nouvelle.

  • 4 Fig. Recrépir quelqu'un, lui donner quelque fortune, quelque lustre. Saint-Hérem avait été grand louvetier, et avait vendu à Heudicourt pour le recrépir. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]
  • 5 Fig. Masquer, cacher. La dissimulation farde les amitiés nouvelles, et recrépit les vieilles haines. [Dufrény, Double veuvage, III, 2]
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