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rejet

nm (re-jè ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des re-jè-z heureux ; rejets rime avec paix, succès, faits, etc.)
  • 1Action de rejeter ; état de ce qui est rejeté.

    En termes de travaux des champs, la terre rejetée de côté quand on creuse un fossé.

    Terme d'exploitation. Position de couches dont une faille a dérangé le plan de stratification, de manière qu'une partie de la formation est plus élevée d'un côté de la faille que de l'autre.

  • 2Seconde immersion qu'on fait subir aux laines teintes en bleu.
  • 3 Terme de fontainier. Petit bout de tuyau en plomb que l'on soude sur un corps de pompe, et par où s'échappe l'eau qui est aspirée.
  • 4Se dit quelquefois d'un essaim d'abeilles, de jeunes abeilles qui sortent de la ruche.
  • 5 Terme de chasse. Se dit de petites baguettes pliantes avec lesquelles on fait des piéges qui portent le même nom. On la prend [la bécassine] plus aisément avec un rejet semblable à celui qu'on place dans les sentiers des bois pour prendre la bécasse. [Buffon, Oiseaux]
  • 6 Terme de métrique. Mots que l'on rejette au vers suivant. Un rejet heureux.
  • 7 Terme de finance. Renvoi d'une partie d'un compte sur un autre chapitre.

    Dans l'ancienne administration, faire le rejet d'une taxe sur une paroisse, réimposer la paroisse pour atteindre un chiffre voulu de contribution.

  • 8 Fig. Action de rebuter, de ne pas admettre. Le rejet de vos propositions. Le rejet d'une loi, d'un pourvoi.
  • 9Nouvelle pousse d'une plante, d'un arbre, c'est-à-dire cela qui est rejeté, ou jeté hors. Cette reconnoissance de chacune vente vous fera découvrir encore les surmesures et tous les abus qui ont été commis en l'exploitation, qui souvent ont ruiné les ventes et en ont empêché le rejet, Lett. etc. de Colbert, IV, 185. On voyait encore dans un champ anciennement moissonné quelques rejets de maïs. [Chateaubriand, Les Natchez]
  • 10Rejeton. Les rejets d'un arbre.

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REJET. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Certain lieu que il disoient avoir esté et devoir estre voie publique, de vint et deux piez ou environ, depuis le regiet des fossés de ladicte ville (1346). [Varin, Archives administrat. de la ville de Reims, t. II, 2e part. p. 1128]

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