relire
vt (re-li-r')
Il se conjugue comme lire.
- 1Lire de nouveau.
Non-seulement je lis vos lettres avec plaisir, ma chère fille, mais je les relis avec une tendresse qui m'occupe et qui me fait aimer mes promenades solitaires
. [Sévigné, 583]Quelle pitié de voir l'orateur entrepris Relire dans la voûte un sermon mal appris !
[Sanlecque, dans RICHELET]L'Écossais pendant ce temps-là relisait Fingal ; le professeur d'Oxford relisait Homère ; et tout le monde était content
. [Voltaire, Dictionnaire philosophique]Je vous relis toujours, et je vous aime de même
. [Voltaire, Correspondance]Le Philosophe sans le savoir, mon cher ami, n'est pas, à la vérité, une pièce faite pour être relue, mais bien pour être rejouée
. [Voltaire, Correspondance]Je ne relis point les ouvrages de Sénèque sans m'apercevoir que je ne les ai point encore assez lus
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]Absolument.
Il [Godeau] disait que le paradis d'un auteur, c'était de composer ; que son purgatoire, c'était de relire et de retoucher ses compositions
. [Pellisson, Histoire de l'Académie française]Je me promène et je relis vos lettres avec une extrême tendresse ; je serais bien fâchée de n'aimer point à relire
. [Sévigné, 15 fév. 1690]À Paris, on ne relit point ; vive la campagne, où le temps est à nous
. [Voltaire, Correspondance]Je suis seul, relisons
. [Delavigne, Louis XI, I, 3]À mon âge, je ne lis plus, je relis
. Mot de ROYER-COLLARD] - 2Se relire, vpron Lire ce qu'on vient d'écrire. Relisez-vous et ponctuez.
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