remener
vt (re-me-né)
Il se conjugue comme mener.
- 1Mener de nouveau, une seconde fois.
Le renouvellement de l'année me donna occasion d'écrire à M. de Malesieu ; je ne l'avais pas vu depuis mon affaire échouée, la duchesse n'ayant plus voulu me remener à Sceaux
. [Staal, Mém. t. I, p. 190]Il mena son cheval à la dernière foire, et il le remènera à la prochaine
. [Legoarant] - 2Mener, conduire une personne, un animal au lieu d'où on l'avait amené. Remenez ces bêtes à l'étable.
Qu'on le remène, Araspe, et redoublez sa garde
. [Corneille, Nicomède]Remenez-moi chez nous
. [Molière, Le dépit amoureux]J'espérais qu'elle [Mme de Chaulnes] me remènerait [de Bretagne à Paris] comme elle m'avait amenée en Bretagne
. [Sévigné, 5 fév. 1690]Remène-moi, barbare, aux lieux où tu m'as prise
. [Corneille Th. Ariane]Il descend du palais, et, trouvant au bas du grand degré un carrosse qu'il prend pour le sien, il se met dedans : le cocher touche et croit remener son maître dans sa maison
. [La Bruyère, XI]En parlant des choses, les transporter là où elles étaient auparavant. Il a été obligé de remener à son magasin les marchandises qu'il avait apportées à la foire.
- rechercher