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remonte

nf (re-mon-t')
  • 1Action de remonter un cours d'eau. La descente et la remonte ou le double passage de bateaux qui traverseraient alternativement l'écluse en sens opposés. [Giraud, Instit. Mém. scienc. t. VII, p. 11] Le fret de remonte sur la Moselle française revient, par tonne et par kilomètre, à 0f,04. [E. Grangez, Voies navigables de France, p. 436]
  • 2La remonte, le poisson qui remonte les cours d'eau pour frayer.
  • 3Action de remonter la cavalerie, de lui fournir des chevaux pour remplacer ceux qui manquent ou qui sont hors d'état de servir. Il [Annibal] tirait de lui seul la subsistance de ses troupes, la solde de ses soldats, la remonte de sa cavalerie, les recrues de son infanterie. [Rollin, Traité des Études] L'Etat a fait un marché pour cinquante mille chevaux de remonte. [Toulongeon, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. IV, p. 441]
  • 4Achats de chevaux pour le service de l'armée, ou d'étalons pour le service des haras ; sujets achetés par les remontes. Officier chargé de la remonte.

    Dépôt de remontes, établissements où l'on place pendant un certain temps les chevaux de remonte pour les préparer au régime militaire et leur donner un commencement d'éducation et de dressage.

  • 5Cheval de remonte. Ce second cheval devait servir de remonte, en cas qu'il arrivât quelque accident aux chevaux des voyageurs. [Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem]
  • 6 Terme de haras. Les sauts que l'étalon donne à la jument après le premier.

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7Souffler en remonte, souffler contre le courant d'un fleuve, d'une rivière. Les eaux [de la Seine], arrêtées par le vent qui soufflait en remonte, formaient de hautes vagues qui venaient déferler contre les parapets comme sur une grève. [Journal officiel]
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