renommer
vt (re-no-mé)
- 1Nommer, élire de nouveau. Les électeurs l'ont renommé.
On met la table au ministère ; Renommez-moi, je suis pressé
. [Béranger, Ventru aux él.] - 2Nommer avec éloge. Ce chanteur que partout on renomme.
Saint Paul enseigna aux prédicateurs qu'ils doivent s'étudier non à se faire renommer par leur éloquence....
[Bossuet, Sermons] - 3Se renommer, vpron Acquérir du renom.
Ils se renommaient trop par la grandeur de leur race
. [Massillon, Carême, Injust. du m.] - 4Se renommer de quelqu'un, se réclamer de lui, s'autoriser de son nom auprès d'un autre.
Il s'est rencontré des charlatans et cabalistes, lesquels sans se renommer de la rose-croix, nous ont montré des effets sans comparaison plus émerveillables
. [Naudé, Rosecroix, VII, 4]Les protestants se renomment des Vaudois, les Vaudois de leur prétendu compagnon de saint Sylvestre
. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]S'il s'avise de se renommer de moi, ni de dire à personne que je suis son père
. [Dancourt, Eaux de Bourbon, SC. 19]J'écris à M. le duc d'Aiguillon, et je me renomme de vous dans ma lettre ; j'espère que vous ne me démentirez pas
. [Voltaire, Correspondance]
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