reposé, ée
part. passé (re-pô-zé, zée) de reposer
- 1Qui a cessé de travailler, d'agir. Un cheval frais et reposé.
Ce n'est point [dans la tragédie] la nature reposée, mais la nature en contraction et dans cet état de souffrance où la mettent les passions violentes, les grands dangers et l'excès du malheur
. [Marmontel, Oeuv. t. VI, p. 257] - 2Qui s'est rassis, laissant tomber au fond les parties grossières. Un vin reposé.
- 3Un teint reposé, un teint frais, tel qu'il est après une nuit de bon sommeil ; cela ne se dit guère qu'en parlant de femmes.
Vous avez le teint bien reposé
. [Marivaux, La seconde surprise de l'amour] - 4Tranquille, de sang-froid.
Une fort bonne petite contusion, qui lui fait [au jeune Grignan].... bien de l'honneur, par la manière toute froide et toute reposée dont il l'a reçue
. [Sévigné, 17 nov. 1688] - 5À tête reposée, loc. adv. Mûrement, avec réflexion.
M. le duc d'Orléans devait avoir fait des choix à tête reposée, et n'avoir plus qu'à les déclarer
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]Je ne serai content que quand vous l'aurez lu [Mahomet] à tête reposée
. [Voltaire, Correspondance]
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