repris, ise
part. passé (re-prî, pri-z') de reprendre
- 1Qu'on a ressaisi.
Régnons ; l'ambition ne peut être que belle, Et pour elle [Rodogune] quittée et reprise pour elle
. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] - 2Sur qui ou sur quoi on est revenu à plusieurs reprises.
Repris à plusieurs fois, et mis dans l'état le plus affreux [par le fouet], je fus inébranlable
. [Rousseau, Les confessions] - 3 Familièrement. Vous y voilà repris, vous vous êtes remis dans un cas fâcheux.
Je n'y serai plus repris, je ne m'y exposerai plus.
- 4À qui une passion, une maladie est revenue.
Sans guide, sans livre, me voilà repris de cette folie [la botanique]
. [Rousseau, Les rêveries d'un promeneur solitaire] - 5Qui s'est réuni, ressoudé.
Des membres rompus et repris sans autre chirurgien que le temps
. [Rousseau, Essai sur l'origine des langues où il est traité de la mélodie et de l'imitation musicale] - 6Un homme repris de justice, homme qui a déjà subi une condamnation pénale.
Substantivement. Un repris de justice.
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