réprimande
nf (ré-pri-man-d')
- Reproche fait du ton de l'autorité.
Je me hâte de m'accuser moi-même, pour arrêter vos réprimandes
. [Voiture, Lettres]Celui qui hait les réprimandes est un insensé
. [Sacy, Bible, Prov. de Salom. XII, 1]Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain d'impétueuses réprimandes
. [Molière, Les fourberies de Scapin]Des réprimandes publiques déplaisent plus que des injures dans le tête-à-tête
. [Maintenon, Lettres]Je dis ensuite au roi une partie de la réprimande que j'avais faite à son ministre
. [Maintenon, Lettres]Aristide, se levant, fit une forte réprimande aux Athéniens
. [Rollin, Histoire ancienne]Les exemples corrigent bien mieux que les réprimandes
. [Voltaire, Histoire de Jenni, ou Le sage et l'athée]On craint moins les graves réprimandes de M. de Volmar que les reproches touchants de Julie
. [Rousseau, Julie, ou la Nouvelle Héloïse]Je ne me suis jamais permis de réprimande avec vous ; je vous prie de n'en pas user avec moi
. [Marmontel, Mémoires d'un père pour servir à l'instruction de ses enfants]Peine disciplinaire que portent les lois ou les règlements pour des manquements légers.
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