revomir
vt (re-vo-mir)
- 1Vomir ce qu'on avait déjà vomi. Ce chien a avalé ce qu'il avait vomi, et il l'a revomi.
- 2Vomir ce qu'on avait avalé. Il a revomi son dîner. Ceux qui prennent médecine lorsque la lune est sous ces constellations, sont en danger de la revomir, Logique de Port-Royal (qui combat cette superstition), p. 4.
- 3Vomir de nouveau. En se levant il vomit, un peu plus tard il revomit.
- 4Rejeter ce qui a été reçu, englouti.
[Charybde] Et puis trois fois le revomit Vers le ciel, lequel en frémit
. [Scarron, Virgile travesti]L'autre [Charybde], dans sa soif renaissante, Engloutit la mer mugissante, Qu'elle revomit à l'instant
. [Lamotte, Odes, t. I, p. 324, dans POUGENS]Fig.
Combien d'hôpitaux ruinés revomissaient leurs pauvres à la charge publique !
[Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 5 Fig. Rendre gorge, restituer par force.
Ce fut là [Brihuega où il fut fait prisonnier] où Stanhope, si triomphant dans Madrid, revomit les tapisseries du roi d'Espagne qu'il avait prises dans son palais
. [Saint-simon, t. VIII, p. 435, édit. CHÉRUEL.]
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