riposte
nf (ri-po-st')
- 1Réponse vive et prompte pour repousser quelque raillerie ou quelque attaque.
Hé bien, ne suis-je pas habile à la riposte ?
[Cyr. de Berg. Pédant joué, V, 5]Il est homme qui a toujours la riposte en main
. [Molière, Le bourgeois gentilhomme]Lorsqu'ils ont délibéré s'ils joueraient le Portrait du peintre, sur la crainte d'une riposte, quelques-uns d'entre eux n'ont-ils pas répondu....
[Molière, L'impromptu de Versailles]Je vous prie de recommander à mon neveu de faire un bon procès-verbal, si faire se peut [dans l'affaire du libelle la Voltairomanie].... cela tient le crime en respect, prévient la riposte et finit tout
. [Voltaire, Correspondance] - 2 Par analogie et passage à un sens physique. Ce qui se fait sur-le-champ pour repousser quelque injure.
Coups de fouet de son cocher [de Vardes], et riposte de celui de mon père
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] - 3 Terme d'escrime. Botte portée en parant.
- 4 Terme de manége. Action du cheval, qui rue quand il sent l'éperon, quand on le châtie.
- 5 Terme de jeux. Se dit au trédille, quand l'hombre fait la bête et que l'un des deux autres joueurs ne gagne pas codille.
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