riposter
vi (ri-po-sré)
- 1Répondre vivement pour repousser une raillerie, une attaque.
Fort bien, fort bien, ma foi ! Riposter prestement c'est un talent femelle
. [Dufrény, Mar. fait et rompu, II, 6]Sitôt qu'il m'en citait un [passage], sans disputer sur la citation, je lui ripostais par un autre du même genre et qui souvent l'embarrassait beaucoup
. [Rousseau, Les confessions]En ce sens, il s'emploie quelquefois activement. Si vous le fâchez, il vous ripostera quelque chose de désagréable.
- 2Quelquefois il signifie simplement répondre par quelque chose de pareil.
Allons, la petite, ripostons par deux révérences, et partons ensemble
. [Marivaux, Le préjugé vaincu]Moi, j'ai par un sonnet riposté galamment
. [Piron, La métromanie, ou Le poète] - 3Repousser vigoureusement une attaque, rendre un coup, etc.
Je suis assurée que Barbantane ne lui jettera jamais un cornet à la tête, en jouant au trictrac, comme au P. d'E***, qui lui riposta du chandelier : l'épée à a main, grand désordre, et le chevalier de Vassé tué en les séparant
. [Sévigné, 26 juin 1689] - 4 Terme d'escrime. Parer et porter la botte du même mouvement.
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
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