réconforter
vt (ré-kon-for-té)
- 1Donner de la force.
Il [le perroquet] partageait.... Tous les sirops dont le cher père en Dieu, Grâce aux bienfaits des nonnettes sucrées, Réconfortait ses entrailles sacrées
. [Gresset, Ver-Vert] - 2Donner de la force morale.
En ce fâcheux état ce qui nous réconforte, C'est que la bonne cause est toujours la plus forte
. [Malherbe, II, 1]Mais attends-je en mon deuil que rien me réconforte ?
[Tristan, La Marianne]Je vous assure que j'ai besoin d'être réconforté ; je ne puis plus rien faire par moi-même pour le tripot [le théâtre]
. [Voltaire, Correspondance]Il suffit d'un doigt de vin Pour réconforter l'espérance
. [Béranger, Pet. coups.] - 3Se réconforter, vpron Reprendre de la force. Se réconforter d'une longue abstinence.
Se consoler.
Alors le loup s'enfuit, voyant la bête morte [tuée par le cheval qui lui avait dit de lire son nom écrit sur sa semelle], Et de son ignorance ainsi se réconforte
. [Régnier, Satires]
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