séquelle
nf (sé-kè-l')
- 1Terme familier de mépris. Certain nombre de gens qui suivent quelqu'un, attachés aux intérêts de quelqu'un ou d'un parti.
Fuyez le monde et sa séquelle
. [La Fontaine, Soeur Jeanne.]Que maudit soit Ovide et toute sa séquelle !
[Corneille Th. Berger extrav. VI, 3]M. de Richelieu ne le craignait [M. de Luxembourg] ni à pied ni à cheval, ni lui ni sa séquelle
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]En parlant ainsi, ce juge sortit de la salle avec sa séquelle, c'est-à-dire avec son secrétaire et le commissaire
. [Lesage, Histoire d'Estevanille Gonzalez, surnommé le garçon de bonne humeur]Je vois avec componction Que, dans l'infernale séquelle, Il [Frédéric II] sera près de Cicéron Et d'Aristide et de Platon, Ou vis-à-vis de Marc-Aurèle
. [Voltaire, Poèmes et épîtres] - 2Suite, kyrielle, en parlant des choses.
Cet homme est venu me faire une longue séquelle de questions ridicules
. [Dictionnaire de l'Académie Française] - 3Dîme de séquelle, nom qu'on donnait, dans quelques provinces, à une dîme que le curé percevait, hors des terres de sa dîmerie, par le droit qu'il avait de suivre le laboureur allant cultiver des terres étrangères.
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