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sensitif, ive

adj. (san-si-tif, ti-v')
  • 1 Terme didactique.. Qui se rapporte aux sens. La vertu, la faculté sensitive. Nous connaissons notre âme par ses opérations, qui sont de deux sortes : les opérations sensitives et les opérations intellectuelles. [Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même] Si la réflexion est jointe au sentiment, l'être possède à la fois la vie végétative, sensitive et réfléchie ; l'homme seul, sur la terre, réunit en soi ces trois sortes de vies. [Bonnet, La contemplation de la nature]
  • 2Qui a la faculté de sentir. L'être sensitif. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation] On peut considérer les opérations de la sensibilité comme se faisant en deux temps : d'abord les extrémités des nerfs reçoivent et transmettent le premier avertissement à tout l'organe sensitif.... ensuite l'organe sensitif réagit sur elles, pour les mettre en état de recevoir toute l'impression. [Cabanis, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. I, p. 141]

    Dans l'ancienne philosophie, âme sensitive, âme particulière qui avait la fonction de percevoir les sensations. Il faut avouer que c'est une personne toute pleine d'enchantements ; et il n'y en aurait pas une sous le ciel si digne d'affection, si elle connaissait ce que c'est, et si elle avait l'âme sensitive, comme elle a la raisonnable. [Voiture, Lettres]

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SENSITIF.
1Ajoutez :

La Morale sensitive, titre d'un ouvrage que J.-J. Rousseau méditait, et qu'il ne fit pas ; il y voulait montrer l'influence des régimes, des manières de vivre, etc. sur le moral des hommes, Confess. IX, 1re part.

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