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senti, ie

part. passé (san-ti, tie) de sentir
  • Qui a été perçu, éprouvé. Le goût de la vertu, pour avoir été trop souvent senti, est émoussé. [Massillon, Carême, Inconst.] Ces nuances.... saisies par l'homme de génie, senties par l'homme de goût. [D'alembert, Oeuv. t. I, p. 222]

    Terme d'arts. Cela est bien senti, cela est senti, cela est exprimé avec vérité, avec âme.

    nm Terme de littérature et de beaux-arts. Ce qui est senti, plein de sentiment. Celui qui n'est ni Jean [Racine] ni Pierre [Corneille], qui n'aime pas du tout le raisonné de Pierre, et qui n'approche point du senti de Jean. [Voltaire, Correspondance]

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2 Fig. Qui est le résultat du sentiment, de l'affection, de l'intérêt. Quelle injustice, lui dis-je ! un caprice vous fait vous refuser à des démarches senties et nécessaires de ma part. [Cazotte, le Diable amoureux, ch. XII]
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